Dernières actualités avec #Denis Vipret


24 Heures
15-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Denis Vipret fait dépublier les enquêtes de la RTS
Dans la tourmente depuis la multiplication des témoignages l'accusant de gestes déplacés sur certaines patientes, le célèbre guérisseur fribourgeois contre-attaque. Publié aujourd'hui à 18h42 Le guérisseur Denis Vipret, dans le collimateur de la justice, se défend d'avoir eu des gestes déplacés auprès de certaines patientes. Ici en 2019. VQH/Jean-Paul Guinnard Coup de tonnerre dans l'affaire Denis Vipret. Le célèbre guérisseur fribourgeois a saisi la justice pour faire retirer toutes les publications de la RTS évoquant les gestes déplacés qu'il est accusé d'avoir commis sur certaines patientes durant ses séances thérapeutiques. À compter de ce mardi 15 juillet, plus aucune trace de l'enquête qui donnait la parole aux victimes présumées du magnétiseur sur le site de la RTS. Ces mesures superprovisionnelles visent uniquement la RTS. «24 heures», qui avait relayé les accusations portées par les enquêtes successives du service public, a fait le choix de dépublier également les articles concernés, le temps de la procédure. Depuis début juillet, de multiples témoignages rapportaient des comportements ambigus et répétés de la part de Denis Vipret dès 1995. Pour mémoire, il avait déjà été condamné en 2024 pour attouchements. Malgré ces nouvelles accusations, le guérisseur de Léchelles est présumé innocent et continue de pratiquer. Denis Vipret sort du silence Au-delà de la contre-attaque juridique, Denis Vipret sort de son silence à travers un communiqué que «24 heures» a obtenu en exclusivité. Il y clame son innocence et son mépris du «tribunal médiatique» qui chercherait à le détruire. Le guérisseur souligne le «respect profond» qu'il a pour chaque être humain. «J'ai passé ma vie à soulager des corps et des âmes fragilisés et en souffrance. Pas une seule fois je n'ai cherché à faire du mal, à blesser ou à troubler qui que ce soit.» Il promet que des «éléments importants» seront prochainement remis aux autorités compétentes. «Laissez-moi le temps de me défendre. Je le dis avec certitude: la vérité triomphera.» Denis Vipret assure qu'il exerce son métier depuis plus de quarante ans avec «rigueur, respect et humilité». Il remercie sa communauté pour ses «nombreux messages de soutien». Malgré les attaques médiatiques, le guérisseur de Léchelles «garde la tête haute» et reste «confiant». Denis Vipret dans la tourmente Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Thibault Nieuwe Weme a rejoint la rubrique vaudoise en octobre 2022. Après un Bachelor en science politique, il a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel. Il est également passé par la rédaction du Temps. Depuis juin 2025, il couvre l'actualité fribourgeoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
14-07-2025
- Entertainment
- 24 Heures
Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois
Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion Les accusations de viols contre un rebouteux fribourgeois, que «24 heures» révèle aujourd'hui, doivent nous ouvrir les yeux: il faut mieux encadrer les médecines parallèles. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h31 Quand la médecine montre ses limites face à la maladie ou au mal-être, il peut représenter le dernier espoir. Le guérisseur voit arriver à lui des personnes en détresse. Vulnérables. Certains abusent de leur position. C'est écœurant. Et, hélas, pas si rare. Plusieurs condamnations ont été prononcées ces dernières années pour des abus perpétrés par des guérisseurs romands. Dernièrement, le magnétiseur star Denis Vipret a été accusé d'attouchements par cinq femmes, dans une enquête de la RTS . Il conteste ces allégations et bénéficie de la présomption d'innocence. Aujourd'hui, nous présentons les agissements d'un rebouteux fribourgeois, qui aurait violé des femmes entre 2007 et 2022 sous des prétextes thérapeutiques. Il sera jugé cette semaine. Cette nouvelle affaire, terrible, nous incite à nous arrêter sur ces médecines parallèles. Non pas pour juger ses adeptes – des services hospitaliers ne font-ils pas appel à des «coupeurs de feu»? Mais pour soutenir les victimes. Si une part de mystère demeure dans ces pratiques, même si on est libre d'y croire, la frontière doit être claire entre ce qui est acceptable ou pas lors des séances. Comme en médecine, le cadre doit être strict – et il reste du chemin à faire sur le plan légal. Ce n'est pas si simple: comment interpréter le geste d'un thérapeute non conventionnel? C'est souvent bien après l'acte que la victime réalise qu'il y a eu un abus. Apprenons à l'écouter. Incitons-la à se confier à une structure spécialisée. Et que la justice soit forte contre ces guérisseurs abuseurs. Les rebouteux accusés d'abus sexuels Eric Lecluyse est rédacteur en chef de «24 heures» et de la rédaction romande de Tamedia depuis décembre 2024. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ), il était auparavant rédacteur en chef du quotidien neuchâtelois «ArcInfo». Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.